L’ISF ou impôt de solidarité sur la fortune est une taxe dont le contribuable français doit s’acquitter, notamment si son patrimoine net dépasse un certain seuil. Le taux de taxation est compris entre 0,50% à 1,50%. L’ISF est cependant un impôt toujours contesté et controversé.
L’impôt sur les grandes fortunes
Mis en place par l’ancien président François Mitterrand en 1982 sous l’appellation d’IGF ou impôt sur les grandes fortunes, l’ISF serait en effet considéré comme étant un impôt confiscatoire d’une part, en ce sens qu’il ponctionne dans un capital plus que ce dernier ne génère. Il est d’autre part vu comme atténuant l’inégalité de la fortune. Emmanuel Macron prévoit cependant de supprimer l’ISF et de le remplacer par l’IFI ou impôt sur la fortune immobilière. Seules les valeurs immobilières seront alors touchées par ladite taxation, l’épargne et les placements financiers en étant exclus.
Barème de l’ISF et possibilité de défiscaliser
L’ISF est soumis à l’application d’un barème progressif, par rapport à la valeur de son patrimoine. Ainsi, pour un patrimoine inférieur à 1 300 000 euros, la taxation est de 0,50%. Elle est de 1,50% pour un patrimoine évalué à plus de 10 000 000 d’euros. Toutefois, un patrimoine estimé à moins de 800 000 euros n’est pas assujetti au paiement de l’ISF. Les biens taxables sont entre autres les immeubles, les entreprises, les fonds de commerce, le mobilier, les différents moyens de transport tels que les véhicules, les avions, les bateaux, ou encore les chevaux, etc. Les métaux précieux détenus sont également taxables à l’impôt sur la fortune.
Il est donc judicieux d’alléger son ISF, ce qui est possible grâce à différentes manières, dont le démembrement du bien. Le bien sort alors du patrimoine du nu-propriétaire. C’est l’usufruitier quant à lui qui s’acquitte du paiement de l’ISF, et dont la valeur est calculée en fonction de son âge.
Source : euodia.fr